La question n'est pas gratuite: nous
avons reçu plusieurs commentaires de compatriotes vivant dans ces îles qui
s’inquiètent à juste titre des difficultés qu'auront les nouveaux conseillers
consulaires à gérer une circonscription aussi complexe. De plus, les
restrictions budgétaires en France menacent les services existant déjà avec
difficultés, allant même à des fermetures d’ambassades.
Notre liste à pris position dès le départ
sur ce problème, en en faisant une priorité: comment la
France fera-t-elle pour assumer la responsabilité d'avoir créé cette
circonscription?
Ébaucher des
solutions à présent n'est ni possible ni sérieux. Il faut d'abord voir quelles
compétences actives auront ces nouveaux conseillers. Quel appui réel recevront’
ils des ambassades concernées ? En d’autres mots, la responsabilité des élus
sera de mettre en place le plus rapidement possible le nouveau système au
Venezuela de façon à comprendre bien le mécanisme et pouvoir imaginer des
solutions pour servir dès que possible nos compatriotes repartis sur une dizaine
de territoires à identité nette.
Nous osons croire que les ambassades
et consulats nous offriront sans difficulté le service de courrier des valises diplomatiques
pour nous permettre de communiquer avec nos compatriotes sur ces iles pour les
plis officiels, car le courrier vénézuélien et notoirement déficient.
Nous espérons qu’une espèce de « mission »
sera organisée pour aller évaluer de près
les besoins de nos concitoyens, du moins dans ces iles où il y aurait une cinquantaine
ou plus de nos compatriotes établis, surtout s’ils le sont d’une façon durable.
Ensuite, nous pensons qu’il serait
souhaitable que chaque conseiller puisse faire une tournée annuelle sur 2-3
iles de façon à ce qu’entre les 3 chaque ile reçoive au moins une visite
annuelle. Ou si cela n’est pas possible, il faudra bien que les ambassadeurs et
consuls en dehors de Caracas viennent au moins une fois par an à Caracas pour assister
au conseil consulaire discuter des propositions d’éducation, de sécurité et
autres qui concernent les iles, et qui sont dument décrites dans la reforme.
De toute façon une chose est certaine :
peu importe les solutions choisies, la volonté gouvernementale d’aider les français
établis dans les iles de la circonscription dépendra du taux de participation
samedi 24 mai. Quel que soient les conseillers élus, si la participation a été de
50% ceux-ci auront plus de poids auprès des autorités françaises que si la
participation n’est que de 15%, chiffre malheureusement souvent vu dans les
bureaux de vote à l’étranger. Nous vous encourageons, surtout ceux qui ont un
bureau de vote sur leur ile même (Trinité, Sainte Lucie, La Barbade), d’aller
voter samedi 24 mai si vous ne l’avez pas déjà fait électroniquement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Nous nous réservons le droit d'effacer les commentaires qui ne respectent pas les règles élémentaires de la civilité, du respect à autrui. Merci de votre compréhension.